Juste la fin du monde de Xavier Dolan – Marion Cotillard, Vincent Casse – Photo : Shayne Laverdière
Les productions ou coproductions québécoises ont eu la part belle ce soir à l’occasion du gala des prix Écrans canadiens 2017 de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision (ACCT). Sur les 24 prix remis dans la catégorie cinéma, les deux tiers sont allés à des productions ou des candidats québécois.
Comme prévu, c’est le long métrage Juste la fin du monde qui repart grand gagnant de la soirée avec six trophées. Le sixième long métrage de Xavier Dolan a remporté les prix de la meilleure réalisation (Xavier Dolan), des meilleures images (André Turpin), des meilleurs maquillages (Maïna Militza, Denis Vidal), d’interprétation masculine dans un rôle de soutien (Vincent Cassel), de la meilleure adaptation (Xavier Dolan), et du meilleur film (Nancy Grant, Sylvain Corbeil, Xavier Dolan). Grand favori, le film était en lice dans neuf catégories.
Coproduit par le Québec et la France, Juste la fin du monde devance au palmarès le drame sportif Race (une autre coproduction d’ici) qui s’est démarqué dans quatre catégories. Le film de Stephen Hopkins sorti en février 2016 remporte le Prix du meilleur son d’ensemble (Claude La Haye, Luc Boudrias, Pierre-Jules Audet, Patrick Rioux, Nicolas Dallaire), du meilleur montage sonore (Pierre-Jules Audet, Jérôme Décarie, Michelle Cloutier, Stan Sakell, Jean-François Sauvé, Mathieu Beaudin, François Senneville, Luc Raymond, Jean-Philippe St-Laurent), des meilleurs effets visuels (Martin Lipmann, Cynthia Mourou, Benoit Touchette, Jonathan Piché-Delorme, Frédéric Breault) et d’interprétation masculine dans un premier rôle (Stephan James).
Une troisième coproduction québécoise de fiction a remporté deux statuettes, il s’agit de Two Lovers and a Bear de Kim Nguyen qui a reçu le Prix de la meilleure direction artistique (Emmanuel Fréchette) et du meilleur montage (Richard Comeau). Le prix pour les meilleurs costumes est allé au film Nelly (Patricia McNeil) d’Anne Émond.
À noter enfin que le documentaire I Am the Blues de Daniel Cross s’est illustré dans les catégories du meilleur long métrage documentaire et des meilleures images dans un long métrage documentaire. Le meilleur court métrage dramatique a été remis à  Mutants d’Alexandre Dostie et celui pour le meilleur court métrage d’animation à  Blind Vaysha de Theodore Ushev.
