Femme qui boit, la – Film de Bernard Émond

Après avoir marqué les esprits avec plusieurs longs métrages documentaires applaudis, Bernard Émond signait La femme qui boit, un premier film de fiction remarqué.

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La femme qui boit est un drame psychologique réalisé en 2000 par Bernard Émond qui signait ici son premier long métrage de fiction après plusieurs documentaires remarqués (Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de traces (1992), L’instant et la patience (1994), La terre des autres (1995), L’épreuve du feu (1997) et Le temps et le lieu (2000)).

Sélectionné par la Semaine internationale de la critique de Cannes, La femme qui boit obtint à sa sortie un succès quasi unanime, tant au Québec qu’à l’international. Le film, élu dans le Canada’s Top Ten de 2001, valut à Élise Guilbault (devenu l’actrice fétiche de Bernard Émond) un Jutra et un Génie de la meilleure actrice.

Le titre The Woman Who Drinks est utilisé à l’international.

Élise Guilbault et Luc Picard dans La femme qui boit (Bermard Émond, 2001 - ©ACPAV)

Élise Guilbault et Luc Picard dans La femme qui boit (Bermard Émond, 2001 – ©ACPAV)

Construit en une série de flashs-back liés par une narration à la fois sèche et poétique, et filmé presque entièrement dans un décor unique, ce film rigoureux et exigeant séduit par l’originalité de son regard sur l’alcoolisme – montré comme une réponse normale à une réalité insupportable – et par le refus de son héroïne de s’apitoyer sur son sort. Si ce huis clos désespérant accuse quelques longueurs, on reste impressionné par la franchise de ce portrait sans fard d’un être assumant pleinement son destin : celui d’une femme qui n’a pu découvrir ce qu’elle était qu’en perdant peu à peu tout ce qu’elle avait… — Georges Privet

Résumé

Paulette, une vieille femme alcoolique, se souvient. Elle revoit sa jeunesse et une cuite qui, à quarante-six ans, lui a fait perdre son petit garçon. C'est l'histoire d'une femme d'un quartier ouvrier qui a voulu s'élever socialement et qui est tombée par amour, l'histoire d'une femme perdue qui, avant de mourir, jette un regard lucide et désespéré sur son existence.

Distribution

Élise Guilbault (Paulette), Luc Picard (Frank), Michel Forget (Belley), Gilles Renaud (Brunelle), Lise Castonguay (Yvonne), Fanny Mallette (Paulette (jeune)), Alexandrine Agostini, Denis Gravereaux, Laurent Lacoursière, Linda Sauvé, Patrice Robitaille, Roch Aubert, Sylvie Pouliot

Fiche technique

Genre: drame psychologique - Origine: Québec, 2001 - Durée: 1h31 - Sortie en salles: 15 février 2001 - Première: NC - Visa: 13 ans et plus - Tournage: NC - Budget approximatif: 1,7 M$

Réalisation et Scénario: Bernard Émond - Production: Bernadette Payeur - Producteur associé: Marc Daigle - Société de production: ACPAV avec la participation de Téléfilm Canada, SODEC, crédits d'impôts fédéraux et provinciaux - Productrice déléguée: Sylvie De Grandpré - Distribution: Christal Films

Équipe technique - Conception visuelle: André-Line Beauparlant - Costumes: Sophie Lefebvre - Décors: Diane Gauthier - Montage images: Louise Côté – Musique: Pierre Desrochers - Photographie: Jean-Claude Labrecque - Son: Martin Allard, Hugo Brochu, Marcel Chouinard, Hans Peter Strobl

Infos DVD/VOD

La femme qui boit est disponible en DVD au Québec (format panoramique, version originale française et avec sous-titres anglais) - Date de sortie: août 2001 - Éditeur: Maple Pictures - Code UPC: 807581500178 - Suppléments: Entrevues avec Bernard Émond et Élise Guilbault.

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