Nombreuses sorties québécoises en vue

Lancée en grandes pompes il y a trois semaines par De père en flic, la saison estivale en cours ressemble de plus en plus au Fort Alamo des films québécois face aux blockbusters américains.

À compter d’aujourd’hui et pour les quelques semaines à venir, plusieurs films populaires, tous aussi prometteurs les uns que les autres, vont se succéder façon mitrailleuse lourde sur les écrans de la province. Dans la foulée de Côté et Houde, ce sont les cinq lascars des Doigts croches qui ouvrent le bal. À en croire les commentaires, ils devraient parvenir à décrocher la timbale, ou plutôt les 3 millions qu’ils sont partis conquérir à Compostelle. Ils seront suivis le 7 août par la comédie débridée de Sophie Lorain, Les Grandes chaleurs qui parviendront sans doute à faire grimper le mercure de quelques degrés.

The Timekeeper (L'Heure de vérité) de Louis Bélanger

The Timekeeper (L’Heure de vérité) de Louis Bélanger

Moins d’une semaine plus tard, le public et Mariloup auront Les Pieds dans le vide, un film qui pourrait s’avérer être l’une des surprises de l’année. Le 21 août, ce sera l’Heure de vérité pour Louis Bélanger et sa gang de défricheurs de Grand Nord. Espérons que les paysages -sur lesquels la bande annonce mise beaucoup – ne seront pas le seul attrait du film.

Allez hop, une petite pause, une collation et ça repart! Deux films aux ambitions avouées, 1981 de Ricardo Trogi et Détour de Sylvain Guy, prendront la relève les 4 et 18 septembre et essaieront eux aussi de récolter les fruits d’un été tout québécois.

Et voilà ce qui complète la liste des films prévus sur nos écrans durant l’été… À n’en pas douter, le box office des films de chez nous risque fort ne pas dérougir de sitôt. C’est ce que l’on souhaite en tout cas. Mais attention, six « gros » films en huit semaines seulement, c’est une stratégie plutôt inhabituelle pour notre cinéma. Et si cette stratégie peut laisser espérer des résultats similaires à ceux connus en 2004 ou 2005, elle induit indirectement le risque que le succès des uns se fasse au détriment de celui des autres. Je remarque que bien que les genres des films présentés soient variés, le public auxquels ils s’adressent n’est pas très éloigné, à l’exception peut-être de Détour qui est un peu à part. Est-ce que les spectateurs suivront ce rythme effrené? Qui privilégieront-ils?

Heureusement, la météo a pactisé avec les distributeurs et les grosses pointures américaines sont peu nombreuses cette année… Ça promet! Bon marathon mesdames et messieurs!

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