Rétrospective Paule Baillargeon à la Cinémathèque québécoise

Du 20 janvier au 20 mars 2010, l’actrice, scénariste et réalisatrice Paule Baillargeon aura droit à une rétrospective à la Cinémathèque québécoise. Voilà donc une occasion unique de voir ou de revoir les films réalisés par cette grande dame qui a marqué de sa présence le cinéma féminin québécois. En 2009, Paule Baillargeon a reçu…

Paule Baillargeon

Paule Baillargeon

Du 20 janvier au 20 mars 2010, l’actrice, scénariste et réalisatrice Paule Baillargeon aura droit à une rétrospective à la Cinémathèque québécoise. Voilà donc une occasion unique de voir ou de revoir les films réalisés par cette grande dame qui a marqué de sa présence le cinéma féminin québécois. En 2009, Paule Baillargeon a reçu le Prix Albert Tessier, la plus haute récompense du gouvernement du Québec en matière de cinéma.

Biographie de Paule Baillargeon

Née en Abitibi en 1945, Mme Baillargeon fait ses études à l’École nationale de théâtre. À la fin des années soixante, elle fait partie des fondateurs de la troupe théâtrale du Grand Cirque Ordinaire. Puis, le cinéma l’attrape et c’est dans le film de Denys Arcand Réjeanne Padovani (1973) qu’elle fait ses débuts de comédienne. Puis vient Gina, en 1975 et Le Temps de l’avant de Anne Claire Poirier.

Elle attrape la passion du cinéma et réalise son premier film de moyen métrage Anastasie oh ma chérie en 1975. Puis viennent La cuisine rouge, illustration de la révolte féminine, qu’elle cosigne avec Frédérique Collin en 1979 et quelques années plus tard, le moyen métrage Sonia, traitant de la maladie d’Alzheimer. Saluée par la critique, ce film reçoit plusieurs prix importants.

Puis, en 1993, c’est au tour de son deuxième long métrage de fiction de retenir l’attention. Le Sexe des étoiles est une oeuvre réussie, traitant d’un sujet quasiment inexploré dans le cinéma québécois : les difficiles relations d’une jeune fille et de son père transsexuel. Le film emporte le Prix du meilleur film canadien au Festival des films du monde de Montréal et est retenu dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère dans la sélection des Oscars. Depuis, Paule Baillargeon a réalisé deux documentaires : Claude Jutra, portrait sur film (2002) et Le petit Jean-Pierre, le grand Perreault (2004). En 2009, elle intègre l’ONF comme réalisatrice en résidence (son premier emploi comme elle se plaît à dire) et reçoit le Prix Albert Tessier, la plus haute récompense du gouvernement du Québec en matière de cinéma.

Comme actrice, on l’a vue dans des oeuvres importantes, telles que Jésus de Montréal de Denys Arcand (1989) ; Love-moi de Marcel Simard (1991) ; Un 32 août sur terre de Denis Villeneuve (1998) au cinéma. À la télévision, elle apparaît dans les séries Rue l’Espérance (1999) et Destinées (2008).

La plupart des oeuvres citées sera présentée lors de la rétrospective de la Cinémathèque ; dont voici le programme :

  • Anastasie Oh ma chérie : Mercredi 20 janvier, 18 h 30
  • La Cuisine rouge : Mercredi 20 janvier, 20 h 30
  • Le Sexe des étoiles : Mercredi 27 janvier, 18 h 30
  • Claude Jutra, portrait sur film : Mercredi 3 février, 18 h 30
  • Montréal vu par… Six variations sur un thème : Vue d’ailleurs : Mercredi 3 février, 20 h 30
  • Vie d’Ange : Mercredi 10 février, 20 h 30
  • Les Voisins : Mercredi 3 mars, 20 h 30
  • Le Chant des sirènes (I’ve Heard the Mermaids Singing) : Mercredi 10 mars, 18 h 30

 

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