Virée québécoise en Poitou-Charentes

OFNI (Objets Filmiques Non Identifiés), est une initiative cinématographique particulièrement délectable qui se déroule en sol français, plus précisément en Poitou-Charentes, depuis 2003. Durant quelques jours hors du temps, les organisateurs présentent des films de répertoire oubliés, des inédits et des raretés, toutes aussi alléchantes les unes que les autres. Cette année, c’est du 13…

OFNI 2009 visuelOFNI (Objets Filmiques Non Identifiés), est une initiative cinématographique particulièrement délectable qui se déroule en sol français, plus précisément en Poitou-Charentes, depuis 2003. Durant quelques jours hors du temps, les organisateurs présentent des films de répertoire oubliés, des inédits et des raretés, toutes aussi alléchantes les unes que les autres. Cette année, c’est du 13 au 21 novembre prochain que se déroulera la septième édition de ce « petit » Festival OFNI organisé par Nyktalop Mélodie, petit par la taille, mais grand par ses ambitions de découvreurs et de défricheurs de brousse.

Si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à aller y faire un tour, d’autant plus que cette année, le festival fait la part belle au Québec et au Canada en présentant trois films de l’auteur et cinéaste Robert Morin. Depuis plus de vingt-cinq ans, Robert Morin et ses «vues d’intérieurs» enrichit de très belle manière la cinématographie québécoise. Dès le début il impose son style et sa vision, qui laissent des marques indélébiles dans l’imaginaire collectif.

Membre fondateur de la Coop Vidéo de Montréal en 1977, il a réalisé plus d’une trentaine de films et de vidéos, courts, moyens et longs métrages, dont la plupart obtiennent prix et nominations à l’échelle internationale. On ne compte d’ailleurs plus les hommages et les rétrospectives en son honneur… et ce partout dans le monde.

Les films de Morin qui seront présentés à OFNI sont :

  • Yes Sir! Madame… (1994, 1h15, avec Morin et Bernard Émond) – Né d’un père francophone et d’une mère anglophone, Earl Tremblay vit une crise d’identité. Une crise qu’il essaiera de régler en fouillant son passé, son présent et même son futur au moyen d’une caméra. Au fil de dix-neuf bobines de film, Earl Tremblay raconte son ascension sociale et dévoile, à son insu, sa double personnalité. Le vidéo est le fruit d’un travail qui s’échelonne sur plusieurs années.
  • Quelques instants avant le nouvel an (1981, 26min.) – La veille du jour de l’an 1980, Gilles Longtain, un homme aux capacités intellectuelles limitées, se réfugie dans une maison de chambres. Un tenancier pervers l’entraîne à boire tout en regardant à la télé un pot-pourri des catastrophes de la décennie qui s’achève. De plus en plus ivre, Gilles finira par cracher ses frustrations envers sa mère, qui l’a mis à la porte pour se remarier, et s’endormira avant le «ce n’est qu’un au revoir…»
  • Papa est à la chasse aux lagopèdes (2008, 1h31, avec François Papineau) – Un fraudeur s’enfuit en voiture vers le Grand Nord en prétextant qu’il part à la chasse aux lagopèdes. En chemin, il tourne un film pour ses enfants.
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