Films du Québec

Pure est un drame sentimental réalisé en 2004 par Jim Donovan, réalisateur de pubs, de clips et de télévision, auteur du suspense Agent provocateur six ans plus tôt. Le film relate les histoires d’amour et d’amitié d’un groupe de jeunes urbains résolument en quête de repères et d’identité. Une thématique récurrente dans la cinématographie québécoise caractérise donc ce Pure qui, malgré ses accents « bling bling » et ultra-branchés, avait eu toutes les peines du monde à rejoindre la critique et à trouver son public (moins de 1 000 spectateurs en salles).

Ce film désormais oublié avait eu droit à quelques projections dans des festivals locaux, dont le FNC et avait remporté le prix du Jury pour la meilleure photographie au Canadian Filmmakers Festival de Toronto.

Trame sonore

De nombreuses scènes ont été filmées dans des clubs, la musique est donc omniprésente. Voici les groupes et musiciens ayant participé à la trame sonore :

Allemagne : Ian Pooley ; LSG ; Frequenzberater РFrance : Battery Operated РGrande Bretagne : Suns of Arqa ; Eat Static РSu̬de : Omnimotion РUSA : Chris Brann ; Aba Structure РQu̩bec : DJ Guapo & Peter X ; Misstress Barbara ; Max Graham ; Chromeo ; Mateo Murphy ; Quicksound ; Nuclear Ramjet ; Eloi Brunelle ; Piki Chappell ; Jan Pienkwoski ; Nouveau ; Eden ; U.Y.O. ; George Fok

Réception critique

(Cote ✰½) Donovan ose filmer l’urbanité banlieusarde, tente de poétiser la jeunesse en la fleurissant d’iris, mais essouffle le spectateur à coups de pixels et de relations fétides. (Mathieu L’Allier, Revue Séquences, no 241, p. 61)

(Cote ✰✰✰) Beau comme les fleurs qu’on s’est plu à filmer — métaphore de la vie humaine pour Misha qui veut étudier en biologie — Pure n’est pas le film des grands bouleversements. Plutôt un film planant, jamais sombre malgré les obstacles rencontrés et les scènes nocturnes. Un film traversé par la plus belle des lumières (-Isabelle Massé, La Presse, 12 novembre 2005, p. C12)