La 30e édition du Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) débute le 10 novembre prochain et s’annonce très prometteuse. On compte parmi la centaine de films programmés 9 longs métrages (sept fictions et deux documentaires) et 18 courts d’origine québécoise. Voici les fictions en compétition pour le prix Meilleur long métrage de fiction canadien :
- 1:54 drame sur l’intimidation et l’homosexualité de Yan England
- D’encre et de sang d’Alexis Fortier Gauthier, Francis Fortin et Maxim Rheault, une histoire passionnelle présentée en compétition officielle au FCVQ
- Embrasse-moi comme tu m’aimes le dernier André Forcier qui s’en est plutôt bien sorti dans les salles de la Province (Meilleur film canadien et prix de l’innovation au FFM 2016 + Prix du public FCVQ)
- Maudite Poutine drame de Karl Lemieux qui allie formalisme et intensité et qui devrait faire parler de lui dans les festivals internationaux (Section Orrizonti de Venise 2016)
- Écartée une petite vue de Lawrence Côté-Collins qui mélange fiction et documentaire avec un bonheur inégal (primé à Fantasia 2016)
- Mes nuits feront écho de Sophie Goyette, une auteure à surveiller tant ce premier long étonne par sa maturité et sa maîtrise
- Prank de Vincent Biron qui ose aller plus loin que les pitreries de ses quatre ados pas encore matures (prix du public Focus au FNC).
Le FICFA, c’est du cinéma, certes, mais c’est aussi un volet d’Arts Médiatiques (VAM) qui se développe depuis plus de 16 ans, des matinées scolaires avec les écoles (depuis plus de 20 ans, près de 8000 jeunes sont concernés chaque année), une tournée dans plusieurs villes des provinces maritimes, des ateliers tout public et des soirées conceptuelles. De tout pour tous, comme le veut la maxime.
Le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) se tiendra du 10 au 18 novembre.
Bon festival!
