La 27e édition du Gala Québec Cinéma s’est conclue hier soir avec la remise de 12 prix Iris, qui s’ajoutent aux 19 qui avaient été remis jeudi soir lors du Gala Artisans.

C’est la désopilante comédie Une langue universelle, deuxième long métrage du Montréalais d’origine winnipegoise Matthew Rankin, qui a raflé les trois prix les plus convoités, soit Meilleur film, Meilleure réalisation et Meilleur scénario (Rankin, Ila Firouzabadi, Pirouz Nemati), en plus de permettre à ses interprètes Danielle Fichaud et Mani Soleymanlou de mettre la main sur les prix d’interprétation dans un rôle de soutien. Une langue universelle porte donc son total à huit prix Iris, un sommet inattendu pour ce projet hors norme produit par Sylvain Corbeil de Metafilms.
Les prix d’interprétation dans un premier rôle ont été remis à Patrick Hivon pour son rôle d’Adam dans Amour apocalypse d’Anne Émond (une autre production de Sylvain Corbeil) et à Karine Gonthier-Hyndman, qui prêtait ses traits à Florence dans Deux femmes en or de Chloé Robichaud.
Marguerite Laurence est devenue la plus jeune gagnante d’un prix Iris en remportant la statuette de la Révélation de l’année pour son incarnation de Simone Bloom dans Mlle Bottine, tandis que l’Iris du Meilleur premier film a été décerné conjointement au réalisateur Jean-François Leblanc et au scénariste Samuel Cantin pour Vil & Misérable.
Du côté des documentaires, c’est l’impressionnant et terrifiant Intercepted de la réalisatrice montréalaise d’origine ukrainienne Oksana Karpovych qui a reporté le prix du Meilleur film. Cette immersion au coeur de l’envahisseur russe en terre ukrainienne avait déjà reçu les Iris du Meilleur son et du Meilleur montage lors du Gala Artisans.
Rappelons que l’Iris Hommage a été remis à la Québécoise d’origine suisse Léa Pool (sans doute le moment le plus touchant de la soirée), tandis que le Prix Michel-Côté, anciennement Prix du public, a été décerné à la comédie Le cyclone de Noël.

