[FNC 2019] Quelques films à ne pas manquer

Sept longs métrages québécois à ne pas manquer lors de la 48e édition du Festival du nouveau cinéma.

La 48e édition du Festival du nouveau cinéma commence aujourd’hui avec près de 320 films à son programme, dont 190 longs métrages. Voici quelques suggestions, incontournables, et coups de cœur pour des films qui feront leur apparition prochainement dans nos salles, ainsi que trois ou quatre petites choses que j’ai bien l’intention de voir durant le festival.

Bon cinéma, bon FNC!

Antigone de Sophie Deraspe

On ne peut passer sous silence la présence en première québécoise de notre représentant canadien à l’Oscar primé meilleur film canadien au TIFF cette année. Et il y a de quoi puisque cette histoire d’une jeune femme à fleur de peau se sacrifiant pour l’amour des siens possède un pouvoir d’évocation très fort, tout en dressant un délicat portrait d’une jeunesse bien décidée à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Cette ode à la justice humaine est à ne pas rater les lundi 14 à 18h30 au Cinéma du Musée (séance #118) et vendredi 18 à 17h au Cineplex Quartier Latin (séance #220).

Les fleurs oubliées d’André Forcier

Un autre incontournable de la programmation que ce nouveau long métrage de Forcier, plus iconoclaste et délirant que jamais. Nouveauté cependant : l’ancrage de son récit dans une contemporanéité tout à fait palpable, lui permettant d’aborder le sujet chaud qu’est la protection de notre environnement. Avec, bien entendu, des tas de digressions, de personnages et de situations loufoques. Séance unique le 16 octobre à 19h à l’Impérial (séance #165).

The Song Of Names de François Girard

Dans un tout autre genre, voici une oeuvre très belle et très classique signée par le réalisateur de Boychoir et The Red Violin. La musique, montrée ici comme un puissant exutoire à la douleur, est omniprésente dans cette évocation raffinée des parcours parallèles de deux amis aux destins opposés : un violoniste juif polonais marqué par l’Holocauste et un anglais de la petite bourgeoisie parti à sa recherche. On se laisse porter par les superbes images de David Franco (Games Of Thrones) et la douce partition du célèbre Howard Shore le vendredi 11 octobre à 19h au Cinéma Impérial (séance #25).

The Twentieth Century de Matthew Rankin

Image extraite du film Twentieth Century de Matthew Rankin (les yeux fermés, un homme coupe un cordon rouge, en signe d'inauguration)
Image extraite du film Twentieth Century de Matthew Rankin

On en reparlera en temps et lieu, mais d’ores et déjà ce 20e siècle du créateur des courts Mynarski chute mortelle et Tesla : lumière mondiale s’impose comme l’une des propositions les plus originales de l’année 2019. À tout le moins une expérience visuelle incomparable, rappelant l’esprit inventif porté par le cinéma d’Olivier Asselin et de Guy Maddin. La captivante quête de pouvoir de ce politicien idéaliste perturbé par la beauté d’une jeune infirmière québécoise est à découvrir les dimanche 13 à 19h au Cinéma Impérial (séance #84) et jeudi 17 au Cineplex Odéon Quartier Latin à 21h30 (séance #199).

Et aussi…

Nombreux sont les films québécois et canadiens de cette 48e édition que nous attendons avec impatience. Parmi ceux-ci, le « thriller d’horreur » autochtone Blood Quantum de Jeff Barnaby, dont l’originalité du sujet (des amérindiens immunisés contre des zombies) m’interpelle beaucoup. C’est à voir les jeudi 17 à 19h00 au Cineplex Odeon Quartier Latin (séance #198) et dimanche 20 à 20h45 au Cinéma du Parc (séance #258).

Je ne manquerai pas non plus The Great Traveller, le nouveau film de Federico Hidalgo, qui poursuit inlassablement son petit bonhomme de chemin de cinéaste de la marge, proposant des oeuvres personnelles, loin des canons et des modes. Cette mystérieuse histoire d’un écrivain voyageur, de son vieil ami, et de la femme de ce dernier est à découvrir les vendredi 11 octobre à 18h30 au Cinéma du Parc (séance #23) et Mercredi 16 octobre à 17h15 à la Cinémathèque (séance #170).

Image du film LA Tea Time de Sophie Bédard Marcotte (dans le désert, deux femmes montrées de dos contemplent un mirage qui surgit à l'horizon))
Image du film LA Tea Time de Sophie Bédard Marcotte (Maestro Films et La Distributrice de films)

Dans la catégorie cinéma ludique et un brin déjanté, Sophie Bédard Marcotte s’est démarquée avec Claire l’hiver, premier long métrage présenté au FNC il y a deux ans. Elle revient cette année avec L.A. Tea Time, un docufiction qui s’annonce tout aussi rigolo. Aidée de sa directrice photo, elle sillonne la mythique Route 66 à la poursuite d’un rêve : rencontrer l’iconique Miranda July. Y arrivera-t-elle? On le saura les vendredi 11 à 18h45 au Cinéma du Parc (séance #21) et dimanche 20 à 18h30 au Cinéma du Parc (séance #257).

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