Longue vue sur le court, Festival international de courts métrages du sud-ouest de Montréal, revient cette année avec une 4e édition encore plus riche que précédemment puisqu’un nombre record de courts métrages ont été sélectionnés. Au total, ce sont près de près de 80 films, dont 50 œuvres québécoises. Les grands films de l’heure sont bien là, tels, Fauve de Jérémy Comte, prix spécial du jury à Sundance, Le sujet de Patrick Bouchard, présenté à Cannes, ou encore Lost Paradise Lost de Yan Giroux qui se retrouve finaliste au Gala dimanche soir.
La particularité cette année est l’ajout d’une catégorie « Du court au long » qui propose trois premiers longs métrages, dont deux de fiction, mis en scène par des cinéastes ayant déjà un beau parcours en format court. Ainsi, on retrouvera, c’est une première mondiale si je ne me trompe, Quand l’amour se creuse un trou d’Ara Ball et l’inédit en salle Bonnet d’Hômme, un essai particulièrement étonnant de Frédéric Barrette présenté lors des derniers Rendez-vous Québec Cinéma.
Comédie dramatique réalisée et scénarisée par Ara Ball, Quand l’amour se creuse un trou raconte une histoire d’amour atypique entre un adolescent de 17 ans et une femme de 73 ans. Le film met en vedette Robert Naylor, France Castel, Patrice Robitaille et Julie Le Breton. Le film sera projeté le vendredi 1er juin au Théâtre Corona à 19h30. Une fiche descriptive détaillée sera mise en ligne la semaine prochaine.
Le festival, dont la porte-parole est Louise Portal, se tient du 30 mai au 3 juin dans divers lieux de Montréal, quartiers Griffintown, Ville-Émart, Pointe-Saint-Charles et Verdun. Toute la programmation est sur le site internet.