Cette année, Slamdance a changé de lieu pour s’établir à Los Angeles et a été décalé d’un mois dans le calendrier, passant de janvier à fin février. Après une semaine de célébration, l’édition 2025 s’est achevée le 26 février dernier. Et, surprise, c’est le long métrage québécois, vieux de presque deux ans, Les rayons Gamma, le premier long métrage en solo d’Henry Bernadet, qui a remporté le grand prix du long métrage de fiction.
Voilà donc une belle reconnaissance pour ce métissage de fiction et de documentaire, passé rapidement dans nos salles en 2023, qui s’intéresse aux parcours entrecroisés de plusieurs jeunes issus de quartiers populaires de Montréal. Les rayons Gama est disponible sur Super Écran et plusieurs autres plateformes de visionnement en ligne.
Fondé en 1995 par une bande de jeunes artistes et artisans qui souhaitaient faire entendre les voix des communautés cinématographiques indépendantes, Slamdance – à ne pas confondre avec Sundance – s’est démarqué au fil des ans par sa programmation décalée, moins commerciale que la plupart des festivals de cinéma, de plus en plus enclins à mettre de l’avant les « gros » films de l’heure ou les pointures bien connues. Dans le milieu, Slamdance est reconnu comme une vitrine de choix pour un grand nombre de nouveaux talents et de projets aux budgets modestes.
Par le passé, quelques films québécois ont figuré au palmarès de Slamdance, dont Wild Hunt d’Alexandre Franchi, Snow and Ashes de Charles-Olivier Michaud ou Nulle Trace de Simon Lavoie.