Résumé détaillé de Babine de Luc Picard

C’est à Saint-Élie-de-Caxton que par un soir de pleine lune, dans les cris et les douleurs, une femme met au monde un petit gars nommé Babine, sous les yeux ahuris de Mme Gélinas et de Toussaint Brodeur, éleveur de mouches et inventeur d’inventaires. Si le petit naît sous la bonne étoile, ce n’est pas ce…

René Richard Cyr et Vincent Guillaume Otis dans Babine

Ren̩ Richard Cyr et Vincent Guillaume Otis dans Babine РCopyright: Alliance Vivafilm

C’est à Saint-Élie-de-Caxton que par un soir de pleine lune, dans les cris et les douleurs, une femme met au monde un petit gars nommé Babine, sous les yeux ahuris de Mme Gélinas et de Toussaint Brodeur, éleveur de mouches et inventeur d’inventaires. Si le petit naît sous la bonne étoile, ce n’est pas ce qui l’attend à sa majorité. Devenu l’idiot du village, naïf et sans malice, il est pourtant affublé de tous les maux qui perturbent les habitants de Saint-Élie. Son mutisme quasi total, la boulange de la mère Gélinas qui ne lève plus, le fumage de bonne aventure de sa mère, qualifiée de sorcière ; et voilà les mémérages qui vont bon train… Malgré tout, Toussaint et le vieux curé gardent un oeil aimant sur ce simplet qui ne ferait pas de mal à une mouche.

Un soir qu’il était sorti chercher des aiguilles de glace pour que sa mère lui tricote des flocons de neige, Babine aperçoit le feu sortant de l’église et sonne aussitôt l’alarme de feu… Hélas, au petit matin, il ne reste rien de l’église en bois rond et la mort du vieux curé est confirmée. Atteré, Babine devient alors le gardien du temps, comme lui avait demandé feu le curé, et plante son horloge de poche près de la tombe où repose en paix le saint homme.

Brodeur demande alors au diocèse de Trois Rivières de remplacer le vieux curé, et après avoir fourni la preuve du décès, tout le village voit débarquer un curé neuf, jeune, la broue dans le toupet et qui se met en tête de nettoyer le village. Après qu’un des bambins de la Gélinas ait pissé dans le litre de lait du curé neuf, Babine est inculpé injustement et Toussaint Brodeur a toutes les misères de Saint-Élie pour sortir l’idiot des griffes du curé. Mais ce n’est que parti remise. Cherchant à tout prix un coupable pour l’incendie de l’église, le curé convainc Babine à se dénoncer, sa mère n’aura rien, alors, évidemment, Babine prend toute la misère sur ses épaules et le voilà condamné à mort.

Chargé de l’exécuter par pandaison, Toussaint, manigance un stratagème qui permet à Babine de s’en sauver… Mais quelques jours plus tard, Babine est surpris par le curé, chez lui, dans la chambre de l’étage, alors qu’il se faisait étreindre voluptueusement par Rose, la sulfureuse nièce du curé, de passage pour se calmer le pompon d’avec les hommes.

Cette fois-ci le curé tient sa proie. La veille de l’éxécution, Babine est libéré par Toussaint et s’enfuit du village en suivant les étoiles. En route, il rencontre une troupe de cirque ambulant et devient fasciné par la dresseuse d’animaux en tout genre, qui joue de la cuisse à merveille et qui arrive même à dompter un taureau gigantesque… qui prend la porte à la fin du show. Babine, depuis qu’il a goûté au baiser de Rose, connaît maintenant l’amour, cette tempête de neige d’un pouce large qui remonte la colonne vertébrale, et n’a qu’une envie c’est de revoir la saltimbanque. Le gérant du cirque lui donne alors une tresse de cheveux noirs appartenant à la douce…

Revenu au village pour mettre à profit les pouvoirs magiques du grimoire de sa mère, Babine utilise ces cheveux pour faire apparaître la belle, mais… c’est le taureau géant qui se la ramène! Ébahi par la bête, le curé neuf, alors en train d’inaugurer la nouvelle église en pierre, s’y réfugie, ainsi que la totalité des habitants paniqués par cette fin du monde. Coup de théâtre final, Babine joue de son harmonica et fait coucher le soleil en même temps qu’il fait partir le taureau… Et c’est ainsi qu’à Saint-Élie-de-Caxton, tout est bien qui finit bien.
© Charles-Henri Ramond, janvier 2009.

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