Résumé détaillé du film J’en suis!, Claude Fournier, 1996

J’en suis! , une comédie de Claude Fournier (1996) avec Patrick Huard et Roy Dupuis Dominique Samson, jeune architecte adepte du déconstructivisme, vit largement au-dessus de ses moyens et est criblé de dettes. À la grande surprise de sa femme, Maude, son découvert atteint 41.000$. Alors, les huissiers s’en donnent à coeur joie et ses…

J’en suis! , une comédie de Claude Fournier (1996) avec Patrick Huard et Roy Dupuis

Patrick Huard et Roy Dupuis dans J'en suis de Claude Fournier

Patrick Huard et Roy Dupuis dans J’en suis! de Claude Fournier

Dominique Samson, jeune architecte adepte du déconstructivisme, vit largement au-dessus de ses moyens et est criblé de dettes. À la grande surprise de sa femme, Maude, son découvert atteint 41.000$. Alors, les huissiers s’en donnent à coeur joie et ses biens s’envolent petit à petit. Pierre, son ami, lui trouve une opportunité d’emploi à Drummondville, que Dominique refuse illico : les entrevues finissent à 16 heures, pis la voiture a un sabot… forcément avec 9.000$ de contraventions impayées… Heureusement que Maude, la tendre épouse de Dominique est là pour le réconforter… elle qui aime bien se faire fou… par un aussi gros découvert.

De plus en plus mal en point, Dominique accepte de vendre un meuble de valeur au plus important antiquaire de Montréal, Étienne de Beauregard, qui, attiré par le jeune homme, lui propose un emploi bien payé. Mais, pour que Dominique puisse être engagé, il serait judicieux qu’il fasse semblant d’être homosexuel… « J’en suis! » réponds Dominique non sans une certaine appréhension.

Lors d’une vente aux enchères… Dominique achète un tableau, « un beau Boudin » comme le dit le commissaire priseur. Commence alors un jeu de séduction entre Dominique, de Beauregard et Victor le commissaire priseur… Mais de petites jalousies voient le jour, Victor et Étienne ayant été amants dans le passé. Alors, pour bien enfoncer le clou, Dominique joue le jeu à fond. Il loue les services d’un acteur, Hugo, qui doit se faire passer pour son amant… Seulement voilà, il y a Maude. Maude à qui il faut tout expliquer : les fleurs et les mots doux de Victor… Victor Hugo, bien entendu ; les tenues bizarres dans le garde-robe ; les visites de Hugo tout court. Bref, pas si simple pour Dominique, qui se retrouve chez son chum Pierre depuis que Maude l’ait jeté à la rue.

Après que Hugo se soit décommandé, Dominique et Pierre se retrouvent à une exposition, où Dominique est reconnu… son secret semble de plus en plus difficile à garder. Troublé, Dominique décide de revoir Maude… mais lors de cette nuit en amoureux, le désir n’est plus là ; « Dominique, t’es ben nerveux… » Et hop, séance chez le psy… le même que celui de sa femme… et qui diagnostique ce « p’tit bébé qui tremble » comme étant un homosexuel intraitable. Alors Dominique continue de jouer la comédie, persuadé qu’il est inguérissable. Lors d’un week-end en amoureux avec Pierre, dans le petit nid douillet d’Étienne, il passe pour une bête sexuelle aux yeux des convives, à la grande satisfaction de sa mère. Dominique est de plus en plus troublé.

Mais, la France débarque! En la personne de la belle Rose Petitpas, décoratrice qui a retapé l’Élysée et qui est mandatée par la ville de Québec pour restaurer un édifice… Aussi bizarre que cela puisse paraître, Dominique ressent une vibration pour la belle Rose ; alors il se sent… pas orienté, mais complètement désorienté…

Confus et furieux, Dominique va voir sa mère phallique et lui apprend qu’il est impuissant, qu’il ne ressent plus rien pour les femmes ; Pierre le booste ; il retourne chez Rose et elle lui fait passer un bon quart d’heure… qui, du même coup, le cure de ses orientations. Pendant ce temps, Maude déprime et se rend chez le psy qui lui déclare sa flamme. Après avoir réprimé ses ardeurs et refroidi son Popocateptl, elle retourne vers son mari et lui fait passer elle aussi un bon quart d’heure…

Alors, tout s’enchaîne. Dominique avoue à Étienne qu’il n’est pas homosexuel… L’antiquire frôle la crise de coeur « Allez laissez-moi ça vaudra mieux, partez, avant de me faire mourir. Il n’en est pas, il n’en est pas… ».

Déboulant sans prévenir, Étienne accepte de reprendre Dominique à son service… il lui déclare que, même si il est hétéro, il est élu président de la ligue des antiquaires, hein parce qu’ « on a beau être antiquaire, on en est pas moins pour la nouveauté » et Étienne demande à devenir le grand-père des enfants de Dominique, qui accepte. Puis durant les cinq dernières minutes de ce chef d’oeuvre épique, Dominique des bouts de bois mités (qui sont des statuettes de l’époque glaciaire) au ministre de la culture du Québec, qui en est un aussi, et qui les achètent à fort prix.

Enfin, dernier renversement de situation : c’est au tour de Pierre de déclarer « J’en suis! » au ministre qui du coup, lui promet alors un juteux contrat d’architecte…

FIN

© Charles-Henri Ramond, décembre 2008

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