André Melançon

Dès le début de son parcours de réalisateur et de scénariste, André Melançon s’attache à des sujets qui touchent à l’enfance, tant en fiction qu’en documentaire. En 1973, il tourne trois courts métrages centrés sur des enfants : Les Oreilles» mène l’enquête, Les Tacots et Le Violon de Gaston. L’enfance est aussi au cœur de ses deux premiers longs métrages, la comédie Comme les six doigts de la main (Prix du meilleur long métrage québécois de l’Association québécoise des critiques de cinéma en 1978) et le documentaire Les Vrais perdants.

En 1984, André Melançon réalise le premier de la série des Contes pour tous de Rock Demers, La guerre des tuques, qui remporte de très nombreux prix dans le monde un film emblématique pour toute une génération. Il signera par la suite trois autres Contes pour tous, dont Bach et bottine, qui obtiendra aussi un succès retentissant en 1986. Malgré cet intérêt marqué pour le monde de l’enfance, sa production est diversifiée comme en témoignent le film policier Rafales et la minisérie Cher Olivier, qui retrace le parcours du maître de la comédie, Olivier Guimond, et dont il a également assuré la scénarisation.

André Melançon a aussi participé à de nombreux projets en tant que comédien – de Taureau de Clément Perron en 1973 à Joyeux calvaire de Denys Arcand en 1996 – et a été entraîneur pendant plusieurs saisons de la Ligue Nationale d’Improvisation (LNI).

André Melançon recevait en 2012 le prix Albert-Tessier et, en 2013, l’insigne d’officier de l’Ordre national du Québec.

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