Disparition de François Protat

Nous avons appris aujourd’hui la disparition de François Protat, l’un des grands noms de la direction de la photographie au Québec.

François Protat, l’un des grands noms de la direction de la photographie au Québec

François Protat, l’un des grands noms de la direction de la photographie au Québec

Nous avons appris aujourd’hui la disparition de François Protat, l’un des grands noms de la direction de la photographie au Québec. Né en France et diplômé en 1966 de l’Ecole de photographie de la rue de Vaugirard, à Paris, François Protat s’installe au Québec en 1969. Il commence dans le métier au début des années 70 en tant qu’assistant-caméraman puis en signant les images de plusieurs films cultes du cinéma québécois. Que l’on pense au superbe Les ordres de Michel Brault (avec qui il a cosigné les prises de vues), plusieurs Å“uvres de Gilles Carle, dont Les Plouffe, Fantastica, La tête de Normande St-Onge, ou encore Bingo de Jean-Claude Lord, Le crime d’Ovide Plouffe de Denys Arcand, ou encore La guerre des tuques d’André Melançon, pour ne citer que ceux-là.

Parmi sa longue et riche filmographie, composée de films en anglais et d’autres tournés en France, signalons aussi ses participations sur des films de télévision, des publicités, et sur des premiers longs métrages (La jument vapeur de Joyce Bunuel, Chanson pour Julie de Jacques Vallée) ou des films de femmes (Les amoureuses de Johanne Prégent ou L’arrache-coeur de Mireille Dansereau).

Étant cinéphile et aimant la photographie, non pas la « belle photographie » – parce que cette expression ne veut rien dire -,  j’aime beaucoup les directeurs de photographie qui sont des  pionniers, qui inventent vraiment des choses, qui ont un style personnel, comme Almendros justement.

François Protat avait remporté le prix Génie de la photographie en 1986 pour le film Joshua Then and Now de Ted Kotcheff et le prix de la meilleure contribution artistique pour la photographie pour Kabloonak (avec Jacques Loiseleux), au Festival des films du monde en 1994.

L’image et la citation ci-dessus sont extraits d’un entretien accordé à Robert Claude Bérubé paru dans la Revue Séquences, Numéro 100, avril 1980.

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