Ma belle-mère est une sorcière – Film de Joëlle Desjardins-Paquette

Ce 27e conte pour tous relate les péripéties d’une fillette qui s’est juré d’écarter la nouvelle blonde de son père, convaincue qu’elle est une sorcière.

Ma belle-mère est une sorcière est une comédie fantastique réalisée par Joëlle Desjardins Paquette (Rodéo) d’après un scénario de Dominic James (également coproducteur) et Christine Doyon (scénariste de Vampire humaniste cherche suicidaire consentant).

Il s’agit du 27e volet des Contes pour tous, la célèbre série de films pour la jeunesse imaginée par Rock Demers dans les années 1970. À l’inverse de Coco ferme et Mlle Bottine, ses deux prédécesseurs qui s’inspiraient d’aventures déjà mises en images, Ma belle-mère est une sorcière est une histoire originale. On y découvre une fillette qui, suite à la séparation de ses parents, s’est juré d’écarter la nouvelle blonde de son père, convaincue qu’elle est une sorcière.

Présenté en première internationale et en compétition lors de la 30e édition du Festival Schlingel à Chemnitz en Allemagne, Ma belle-mère est une sorcière sort en salle au Québec le 10 octobre 2025.

Notes de la réalisatrice

Lorsque Dominic James des Productions La Fête et Attraction m’ont approchée au printemps 2024, après avoir vu mon long métrage Rodéo, ils m’ont offert un cadeau de création en or. Dès ma première lecture du scénario, j’ai été happée par la force du récit et par l’univers présenté. Tous les éléments font échos à mon cinéma. Que ce soit la trame de fond touchante du divorce, les touches magiques ancrées dans une réalité tangible, le propos sur la différence via la sorcellerie, les personnages attachants et le potentiel visuel porté par ce scénario, tout m’a charmée et inspirée. J’ai tout de suite eu envie de me joindre à ce projet coup de cœur.

Il s’agit pour moi d’un film sur la différence et sur l’acceptation de soi, avec en toile de fond l’important thème de la séparation. Tout cela faisait écho à mon long métrage Rodéo. Moi-même issue d’une famille reconstituée, ayant vécu la séparation de mes parents à l’âge de huit ans, j’ai pu nourrir le jeu de certains souvenirs pour alimenter la charge émotive des personnages. Ce thème comporte plusieurs dimensions similaires dans Ma belle-mère est une sorcière, que ce soit à travers le point de vue de Margot qui refuse d’accepter la situation de ses parents, en passant par le père qui en souffre, allant jusqu’au rejet de la nouvelle conjointe, ces parts d’ombre du récit ont été travaillées dans le but d’en faire jaillir l’émotion et, surtout, toute la lumière qui s’immisce au fil du film.

Je tenais à ce que Ma belle-mère est une sorcière soit dépourvu d’effets stylistiques exagérés, pour cohabiter naturellement dans le réel. Les moments de magie ne sont donc pas rehaussés par des effets visuels abracadabrants. L’idée était de les intégrer naturellement à l’histoire, comme si ça faisait partie de la vraie vie, pour aider les jeunes spectateurs à adhérer à la proposition en s’identifiant aux personnages et au contexte. Ce petit décalage fait sourire, car on reste dans les codes du quotidien, sans verser dans le surnaturel.

Les notes ci-dessus sont extraites sans modification du dossier de presse de Ma belle-mère est une sorcière, fourni par TVA Films.

Résumé

Margot, 12 ans, ne peut se résoudre au divorce de ses parents. Elle est convaincue que sa mère, absente depuis plusieurs semaines, finira par revenir et que tout rentrera dans l’ordre. Pourtant, un soir après l’école, elle découvre qu’une femme nommée Jeanne a emménagé chez elle. Son père la rassure en lui disant qu’il s’agit d’une ancienne amie du secondaire et que leurs retrouvailles sont fortuites. Mais le comportement de son père, ainsi que d’étranges événements, poussent Margot à voir en cette exubérante intruse une véritable sorcière. Pour en avoir le cœur net, elle se tourne vers Madame Dalloway, une spécialiste de l’occultisme qui exerce ses talents dans l’arrière-boutique d’une buanderie.

©Charles-Henri Ramond

Distribution

Juliette Aubé (Margot Rivard), Marilyn Castonguay (Jeanne Sabourin), Pierre-Yves Cardinal (Marcel Rivard), Marc-André Leclair (Madame Dalloway), Étienne Cardin (Éli-Antoine Galarneau-Ouellet), Mali Corbeil Gauvreau (Adèle), Anaïs Céus (Béatrice), Lily Thibeault (Stéphanie Séguin), Rémi Prévost (Paul Rivard)

Fiche technique

Genre: comédie fantastique, film jeunesse - Origine: Québec, 2025 - Durée: 1h20 - Langue V.O.: Français - Visa: général - Images: couleurs, format 2.39:1 - Tournage: du 31 mars au 1er mai 2025, Montréal et banlieue - Date de sortie: 10 octobre 2025

Réalisation: Joëlle Desjardins-Paquette - Scénario et dialogues: Dominic James, Christine Doyon, d'après une histoire de Martin Bartlett - Producteurs: Antonello Cozzolino, Dominic James, Brigitte Léveillé - Producteur délégué: Gilles Légaré - Producteur exécutif: Richard Speer - Sociétés de production: Attraction et La Fête avec la participation financière de Téléfilm Canada et de la SODEC, de Groupe TVA, TVA Films et Attraction Distribution - Distribution: TVA Films

Équipe technique - Coiffures: Vincent Duqault, Léonie Lévesque-Robert - Costumes: Gabrielle Lauzier - Direction artistique: Marie-Pier Fortier - Maquillages: Éloïse Bourbeau - Montage images: François Larochelle – Musique: Sei Nakauchi Pelletier - Photographie: Barry Russell - Son: Pablo Villegas, Sébastien Bédard, Luc Boudrias

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