Ababouiné – Film d’André Forcier
Avec son seizième long métrage en solo, le cinéaste explore une page douloureuse de l’histoire du Québec en illustrant la mainmise du clergé sur la société québécoise à l’ère duplessiste.
Vétéran de l’industrie cinématographique, Daniel Jobin éclaire pour la quatrième fois un film de André Forcier après Les États-Unis d’Albert, Je me souviens et Coteau rouge – pour ces deux derniers films il a été finaliste pour le Jutra de la Meilleure direction de la photographie tout comme pour son travail avec Maman est chez le coiffeur de Léa Pool. Il reçoit en 1993 le prix de la Meilleure image pour le film Le Jardin des ombres, Ernest Cormier réalisé par François Girard.
Virulente attaque contre les agents immobiliers véreux, prêts à tout pour faire fleurir leurs luxueux condos au détriment de la vie de quartier. Comme d'habitude chez Forcier le tout est saupoudré d'une bonne dose d'absurdité, d'humour et de poésie.