Petite et le vieux, La – Film de Patrice Sauvé
Nouveau film du réalisateur de Grande Ourse, la clé des possibles, adapté du roman éponyme de Marie-Renée Lavoie, publié en 2010.
Denys Arcand est né le 24 juin 1941 dans la ville de Québec. Son premier film, Seul ou avec d’autres, est tourné en 1961 à l’Université de Montréal. En 1962, Arcand commence sa carrière de scénariste-réalisateur à l’Office national du film du Canada. Il y dirige une série de documentaires historiques et politiques mais trouve le temps de réaliser trois films de fiction: La maudite galette (1972), Réjeanne Padovani (1973) et Gina (1975).
L’échec commercial de ce dernier donne l’occasion à Arcand de se tourner à nouveau vers le documentaire (La lutte des travailleurs d’hôpitaux). Après le refus de subventions pour son scénario de Maria Chapdelaine, Arcand se tourne vers la la publicité et la télévision. Son scénario de Duplessis, en 1978, pour la télévision de Radio-Canada, est un immense succès tandis que Le confort et l’indifférence en 1981 est salué pour son impertinence et sa noirceur. En 1983, à l’ONF, Denys Arcand entreprend l’écriture d’un nouveau synopsis de fiction intitulé Conversations scabreuses qui deviendra par la suite Le déclin de l’empire américain. Arcand signait alors le film qui allait devenir le premier grand succès international du cinéma québécois. Ce succès est suivi de Jésus de Montréal en 1989. Ces deux films sont mis en nomination pour les Academy Awards comme meilleurs films étrangers; une première dans l’histoire du cinéma québécois de fiction.
Après quelques films mineurs (Love and humain remains en 1994, Joyeux calvaire en 1996 et Stardom en 2000), il retrouve le succès avec l’Oscar du meilleur film étranger pour Les invasions barbares, seul Oscar remporté par un long métrage de fiction québécois à ce jour. En 2014, il signe Le règne de la beauté, une comédie romantique qui n’obtient que peu de succès auprès des critiques et du public et en 2018, il retrouve Rémy Girard et Pierre Curzi dans La chute de l’empire américain, une métaphore sur le pouvoir de l’argent qui n’est pas sans rappeler son célèbre La maudite galette.