Neuvaine, La – Film de Bernard Émond

Dans La Neuvaine, de Bernard Émond, Jeanne, ébranlée par le meurtre atroce de sa protégée et de son bébé, trouve que la vie n’a plus aucun sens. Elle fait alors la rencontre d’un autre désespéré.

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Lien YouTube : https://youtu.be/watch?v=iTViv8-mHaI

La neuvaine est le premier volet d’une trilogie réalisée par Bernard Émond, l’un des réalisateurs québécois les plus atypiques. Émond inaugure la trilogie qu’il consacre aux trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité. Le second volet, Contre toute espérance, est sorti en 2007 et le dernier volet, La Donation, en 2009.

Pour La Neuvaine, Émond explique « Jeanne, qui a été ébranlée par le meurtre atroce de sa protégée et de son bébé, trouve que la vie n’a plus aucun sens. Elle rencontre François, un jeune homme hors du temps qui trouve dans la foi réponse à toutes ses questions. Mais il n’y a ni miracle ni conversion dans le film et ce n’est pas la foi de François qui va ramener Jeanne à la vie : c’est sa simplicité et sa bonté. »

Le scénario du film a été édité aux Éditions Les 400 coups (code ISBN : 9782895403500).

Parmi la très nombreuse collection de récompenses reçues, signalons :

  • Festival international du film de Locarno
  • Prix Léopard pour la meilleure interprétation masculine décerné à Patrick Drolet
  • Prix oecuménique
  • Prix « L’Environnement c’est la qualité de vie » jury des jeunes
  • Festival de Baie Comeau : Prix Outarde du meilleur film québécois
  • Festival international du cinéma francophone en Acadie : Prix La Vague Meilleur long métrage canadien
  • Rendez-vous du cinéma québécois
  • Prix Meilleur long métrage de l’Association québécoise des critiques de cinéma
  • Prix du public Coup de coeur Super Écran
  • Classé parmi les 10 meilleurs films canadiens de l’année 2005 par l’industrie canadienne
  • Commonwealth Film Festival, Manchester, Angleterre : Prix du meilleur long métrage fiction

Notes du réalisateur

Je vais de plus en plus vers des thèmes philosophiques ou, disons plus simplement, vers un questionnement sur le sens de l’existence, un questionnement autour de Dieu que vous retrouverez à la fin de La Femme qui boit et dans 20 h 17 rue Darling. Aussi, j’ai l’impression d’être dans une culture qui s’autodétruit. Je suis de la dernière génération dont l’éducation créait des liens avec les grandes cultures européennes, avec une culture millénaire qui donnait des réponses aux questions fondamentales de l’existence. Deux générations plus tard, au Québec, ça a pratiquement disparu. Nous vivons dans un monde qui a perdu ses repères. C’est ce qu’analyse Pasolini dans ses derniers textes Les Écrits corsaires et Les Lettres luthériennes. En Italie, comme au Québec la culture paysanne et catholique a disparu pour laisser place à une culture de masse hédoniste et individualiste.

Notes issues du dossier de presse

Résumé

Jeanne est médecin à Montréal. Elle a perdu son enfant il y a longtemps, mais continue d'en souffrir. Sa vie bascule soudain lorsqu'après avoir porté secours à Lise, une jeune mère de famille en détresse, elle assiste impuissante à la mort de la jeune femme et de sa petite fille, Martine. L'auteur du crime n'est autre que le chum de Lise, qui se suicide immédiatement après le drame. Jeanne est bouleversée et doit être traitée à l'hôpital. Elle se croit responsable de ces morts innocentes. À sa sortie, elle rentre à la maison, mais malgré la bienveillance d'Hélène, sa servante, Jeanne ne peut se résoudre à reprendre une vie normale. Désespérée, elle quitte Montréal et roule toute la nuit. À l'aube, elle s'arrête près du sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré. François, un jeune homme dont la grand-mère est mourante, vient à la basilique pour entâmer sa neuvaine. Sur la jetée il rencontre Jeanne. Elle veut se jeter dans le fleuve. Les deux êtres perdus se sentent alors attirés l'un vers l'autre, obligés de se soutenir pour éviter l'irréparable...

©Charles-Henri Ramond

Distribution

Élise Guilbault (Jeanne) ; Patrick Drolet (François) ; Denise Gagnon (La grand-mère) ; Isabelle Roy (Lise) ; Stéphane Demers (Le mari de Lise) ; Lise Castonguay (Thérèse) ; Muriel Dutil (La mère de Jeanne) ; Paul Savoie (Le mari de Jeanne) ; Benoît Dagenais (Docteur Langlais) ; Pierre Collin ; Bondfield Marcoux ; Eveline Gélinas ; Paul Hébert

Fiche technique

Catégorie : Drame psychologique - Origine : Québec, 2005 - Sortie en salles : 26 août 2005 - Durée : 1h32 - Visa : Général - Budget : 3,3 M$

Réalisation et scénario : Bernard Émond - Production : Bernadette Payeur - Société de production : Association Coopérative de Productions Audio-Visuelles (ACPAV) - Distribution : K-Films Amérique

Équipe technique - Costumes : Sophie Lefebvre - Décors : Louise Pilon - Direction artistique : Gaudeline Sauriol - Montage : Louise Côté - Musique : Robert Marcel Lepage - Photographie : Jean-Claude Labrecque

Infos DVD/VOD

La neuvaine est disponible en DVD - Date de sortie : novembre 2005 - Éditeur : K-Films Amérique - Code UPC : 771028204298 - Suppléments : NC

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Né en décembre 2008, Films du Québec est un site d'information indépendant, entièrement dédié au cinéma québécois de fiction. Films du Québec contient les fiches détaillées des films québécois, des actualités, des critiques et des bandes annonces et bien plus.
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