Quatrième long métrage réalisé par Alexis Durand-Brault, C’est le coeur qui meurt en dernier est un drame intimiste relatant sur deux époques une relation mère-fils qui finit par révéler des secrets sourds, qu’un roman autobiographique fera ressortir au grand jour. En plus d’y tenir le rôle principal, Gabriel Sabourin signe là son troisième scénario, après Amsterdam de Stefan Miljevic et Miraculum de Daniel Grou. Le film est basé sur un roman de Robert Lalonde publié en 2013. À travers le roman, Robert Lalonde propose une réflexion intimiste sur les rapports mère-fils, tantôt passionnels, tantôt tortueux, où les souvenirs, les regrets, les ressentiments, les secrets enfouis et l’amour inconditionnel font surface.
« C’est un livre difficile à adapter. Ce sont des récits très intimes sur la vie de l’auteur avec sa mère et les derniers instants de cette dernière. » expliquait le producteur Richard Lalonde au Quotidien Qui fait Quoi en avril 2016.
Avec ses thèmes rassembleurs, cette évocation douce amère du temps qui passe devrait trouver un large public, d’autant plus qu’on y retrouve en tête d’une distribution quatre étoiles la comédienne et réalisatrice populaire Denise Filiatrault, qui, à 85 ans, obtient ici un premier rôle principal en l’espace de 25 ans. Elle et sa fille Sophie Lorain (conjointe du réalisateur) incarnent toutes deux le personnage de la mère à des époques différentes. Ce n’est pas la première fois que mère et fille se retrouvent ensemble à l’écran puisqu’en 1974 elles avaient joué dans Il était une fois dans l’Est d’André Brassard.
Geneviève Rioux et Paul Doucet et à l’arrière plan Denise Filiatrault et Gabriel Sabourin dans C’est le coeur qui meurt en dernier d’Alexis Durand-Brault (crédit photo Bertrand Calmeau)
Résumé
Julien, 47 ans, est un éternel ado qui ne sait trop où se situer dans la vie. Auteur de « C’est le cœur qui meurt en dernier », un roman autobiographique à succès, il décide de renouer les liens brisés avec sa mère, 82 ans, internée dans une résidence pour personnes âgées.
Sa mère, qui ne se doute pas qu'il ait pu oser révéler dans ce livre des secrets familiaux qu'elle croyait bien enfouis, lui demande alors de l’aider à « lever le flye », à « achever » une vie qu'elle ne peut plus supporter...
©Charles-Henri Ramond
Distribution
Denise Filiatrault (Madame Lapierre, mère de Julien à 82 ans), Gabriel Sabourin (Julien), Sophie Lorain (Madame Lapierre, mère de Julien à 48 ans), Paul Doucet (Henri), Geneviève Rioux (Marie-Ève), Céline Bonnier (Catherine), Isabelle Blais (Martine), Robert Lalonde (le barman), Isabelle Vincent (Tante Pierrette jeune), Nathalie Cavezzali (Infirmière sur le plancher), Arlette Sanders (Mme Thibault), Guy Sprung (Gouverneur Général), Sharon Ibgui (Infirmière de jour), Josée Beaulieu (Dame du nettoyeur), Christopher Martineau Séguin (Julien jeune), Rachel Graton (Attachée de presse), Monique Mercure (Tante Pierrette), Belkacem Lahbairi (Patron usine chromo), Blaise Tardif (Raymond Lapierre), Stéphan Allard (Gars du nettoyeur), Lise Roy (secrétaire), Natalie Tannous (Infirmière/Réception), Karelle Tremblay (Marie-Ève jeune)...
Fiche technique
Genre: drame - Origine: Québec, 2017 - Durée: 1h43 - Langue V.O.: Français - Images: format 1.85:1 couleurs - Visa: Général - Première: 11 avril 2017 au cinéma Impérial - Sortie en salles: 14 avril 2017 sur 29 écrans au Québec - Tournage: 32 jours, du 19 février au 8 avril 2016, à Ottawa et dans la région de Montréal - Budget approximatif: 4,9 M$
Réalisation: Alexis Durand-Brault - Scénario et dialogues: Gabriel Sabourin - Production: Richard Lalonde - Société de production: Forum Films avec la participation financière de Téléfilm Canada, SODEC, Crédit d’impôt cinéma et télévision – Gestion SODEC, Le Fonds Harold Greenberg, Crédit d'impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique canadienne, Radio Canada Télévision - Produit en collaboration avec Le Fonds Québecor, Super Écran - Distribution: Les Films Christal
Équipe technique - Costumes: Odette Gadoury - Direction artistique: André Guimond - Distribution des rôles: Daniel Poisson et Pierre Pageau - Montage images: Louis-Philippe Rathé – Musique: Béatrice Martin (Coeur de pirate), arrangements : Rudy Toussaint - Supervision musicale: Iohann Martin - Photographie: Jérôme Sabourin
