Denys Arcand honoré du Prix de la Guilde

Alors que son « Testament » fait un tabac dans les salles, Denys Arcand reçoit le Prix de la Guilde pour l’ensemble de sa carrière.

Samedi dernier, à l’occasion du 22e Gala annuel des Prix de la Guilde qui se tenait à Toronto, le Québécois Denys Arcand a reçu le Prix de la Guilde honorant l’ensemble de sa carrière. Il s’agit de la plus haute distinction décerrnée par la Guilde canadienne des réalisateurs (DGC) aux créateurs cinéma et télé canadiens qui se sont démarqués dans la dernière année.

Denys et son œuvre ont façonné la carrière de plusieurs cinéastes canadiens de sa génération et au-delà, son art et son savoir-faire ouvrant des portes sur le monde entier et sa voix redéfinissant ce qu’il est possible d’accomplir dans le cinéma populaire. (Warren P. Sonoda, président de la Guilde canadienne des réalisateurs)

Voir les fiches détaillées de chacun de ses films de fiction.

Observateur attentif de la société qui l’entoure, reconnu comme un remarquable dialoguiste et un grand directeur d’acteurs, Denys Arcand a signé des films percutants qui ont touché de nombreux cinéphiles à travers le pays et le monde. Son travail a par ailleurs fait l’objet d’innombrables honneurs, voyant Le Déclin de l’empire américain (1986) récolter la première nomination du Canada aux Oscars. Aussi, parmi les distinctions obtenues, mentionnons 12 Génie et le Prix du Jury au Festival de Cannes pour Jésus de Montréal (1989), tandis que Les Invasions barbares (2003), film le plus primé de l’histoire du cinéma canadien, lui valait, entre plusieurs autres récompenses, le Prix du meilleur scénario à Cannes et, bien sûr, l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.

Portrait du cinéaste québécois Denys Arcand (source: Cinémaginaire)
Portrait Denys Arcand (source: Cinémaginaire)

Son Å“uvre cinématographique, caractérisée par une satire sociale cinglante et une profonde réflexion sur les questions de l’identité, de la politique et de la culture québécoises, comprend également La Maudite galette (1971), Réjeanne Padovani (1973), Gina (1975), Le Crime d’Ovide Plouffe (1984), Love and Human Remains (1993), Joyeux calvaire (1996), Stardom (2000), L’Âge des ténèbres (2007), Le Règne de la beauté (2014) et La Chute de l’empire américain (2018). Arcand s’est également distingué grâce aux documentaires marquants que sont On est au coton (1970), Québec Duplessis et après… (1972) et Le confort et l’indifférence (1982),

Commandeur de l’Ordre de Montréal (2016), Compagnon des arts et des lettres du Québec (2015), grand officier de l’Ordre national du Québec (2015) et Compagnon de l’Ordre du Canada (2004), Denys Arcand marque, depuis plus de 60 ans, l’histoire du cinéma québécois et canadien.

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