Décès de Janine Sutto

C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de la comédienne Janine Sutto, morte tôt ce matin de causes naturelles, à l’âge de 95 ans. L’une des grandes dames de la culture québécoise s’est éteinte.

Image de la comédienne Janine Sutto dans Congorama de Philippe Falardeau (image extraite du film - Collection filmsquebec.com)

La com̩dienne Janine Sutto dans Congorama de Philippe Falardeau (image extraite du film РCollection filmsquebec.com)

C’est avec tristesse que nous apprenions ce matin le décès de la grande comédienne Janine Sutto, morte tôt ce matin, à l’âge de 95 ans, de cause naturelle, dans un centre de soins palliatifs montréalais. Née à Paris, le 20 avril 1921 de parents travaillant dans l’industrie cinématographique, Mme Sutto a commencé sa carrière sur les planches dès le début de la Deuxième Guerre mondiale. Plus de 75 ans de rires et de larmes, tant au théâtre, à la radio, à la télé et au cinéma qui en font l’un des artistes les plus représentatifs de la culture québécoise. Elle aura vu naître le cinéma québécois, aura participé aux plus belles heures de la radio et se sera distinguée dans les oeuvres les plus populaires de notre télévision.

Entamée à la fin des années trente, sa carrière sur les planches durera jusque dans les années 2000. Durant tout ce temps, elle aura participé à plus d’une centaine de pièces de tous types et sur toutes les scènes de Montréal et d’ailleurs au Québec. En 1968, elle avait participé à la création de Les Belles-soeurs, de Michel Tremblay.

Outre le théâtre, Mme Sutto participera à de nombreux radioromans très populaires (dont Jeunesse dorée et Rue Principale), et aura également une expérience en télévision riche de dizaines d’apparitions dans des pièces filmées, mais également dans des téléséries populaires comme Les belles histoires des pays d’en haut. On se souviendra entre autres de son rôle de Berthe L’Espérance dans Symphorien de Marcel Gamache, qui lui vaudra le titre de Miss Télévision en 1972.

Au cinéma, avec sa participation au Père Chopin de Fedor Ozep en 1945, elle fut présente dès les premières heures de cette jeune industrie. Ses apparitions dans des comédies « de fesse » (L’initiation, Deux femmes en or, Les chats bottés, Après-ski) qui populariseront sa carrière au grand écran. Elle jouera des rôles secondaires plus d’une quinzaine de films, dont Kamouraska de Claude Jutra, Bonheur d’occasion de Claude Fournier, Congorama de Philippe Falardeau, ou Route 132 de Louis Bélanger. Sa dernière apparition remonte à 2012 dans La vallée des larmes de Maryanne Zéhil.

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